Le Tribunal d’Alger de Sport (TAS) a décidé, ce lundi, de différer sa décision concernant la suspension d’Amar Bahloul et Mouldi Aïssaoui décidée par Charaf-Eddine Amara. Voir les deux ex-membres du Butreau Fédéral (BF) bénéficier de réhabilitation est fort probable. Pour rappel Bahloul s’est porté candidat pour les élections de la Fédération algérienne de football (FAF) prévues en juillet prochain.
Pour rappel, en avril dernier, Amara suspendait Bahloul et Aïssaoui « à titre conservatoire ». En effet, le motif était que le « non-respect de l’obligation statutaire de réserve » par les deux « insurgés ». Par conséquent, le tandem décida de saisir le Tribunal d’Alger de sport (TAS) justifiant une mesure « anti-réglementaire ». Cet argument tient la route puisque la mesure émanait d’un président qui ne devait plus être en poste.
Un camouflet en vue pour Amara
Lundi dernier, la structure juridictionnelle informait Aïssaoui et Bahloul, ainsi que l’instance fédérale de la programmation d’un audience pour ce lundi 23 mai. Étant donné qu’Amara a compris que sa mission était définitivement terminée à la tête de la structure fédérale, cette sanction devenait caduque. Néanmoins, on a appris que l’avocat de la FAF ne s’est pas présenté à l’heure pour cette session au TAS. Ce qui a contraint la structure juridictionnelle à reporter son verdict.
Pour clore, notons que celui qui avait succédé à Kheireddine Zetchi en avril 2021 aura tenu moins d’un an aux commandes de la FAF. Le PDG de Madar Holding a été confronté à une ambiance hostile en interne. Notamment par le binôme Bahloul et Aïssaoui qui risquent fortement de gagner la bataille juridique. En effet, Amara a vu les membres de son Bureau fédéral (BF) démissionner l’un après l’autre. Aujourd’hui, ledit BF ne compte que 3 membres. Il ne peut donc statuer sur aucun ordre du jour.