La FIFA aurait envoyé hier une missive à la FAF dans laquelle elle demande des explications sur le déroulement de l’assemblée générale élective entachée par des irrégularités manifestes. Info ou intox ? La rumeur prend de l’ampleur sur la toile d’autant que le président Infantino n’a toujours pas adressé ses félicitations au nouveau président de la FAF.
Tout comme le Mali, dernièrement sanctionné par la FIFA, l’Algérie serait dans le viseur de l’instance mondiale qui gère le football à travers la planète. Motif : l’ingérence présumée du Ministère de la Jeunesse et des Sports dans le déroulement des élections de la FAF avec la victoire du candidat unique Kheirredine Zetchi dans des conditions très particulières.
Si dans le fond la victoire du candidat Zetchi ne souffre d’aucune contestation avec 65 votes favorables lors d’un vote à bulletin secret, c’est dans la forme avec le déroulement des élections et le renvoi énigmatique du président de la commission électorale Ali Baameur que réside le problème.
Accusé d’ingérence dans les affaires de la Fédération algérienne de football et de pressions sur la commission électorale, le ministre des sports El Hadi Ould Ali avait nié les faits le lendemain de l’élection. « On n’a exercé aucune pression sur la commission électorale de la FAF. On a juste fait un recours pour exiger le respect des dates fixées par le Bureau fédéral et approuvées par l’assemblée générale », avait alors déclaré le ministre de la Jeunesse et des Sports rejetant en bloc les accusations. « Je tiens à rendre hommage aux membres des commissions de candidature et de recours, qui ont fait preuve d’esprit patriotique et de responsabilité et qui ont respecté la légalité et les décisions de l’assemblée générale souveraine”. La FIFA ne l’entendrait pas de cette oreille. Affaire à suivre ?
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Yassine B, LGDF
