“Là, je fais une bonne saison je pense. Mais c’est une réussite relative car collectivement, on termine dernier”, analyse-t-il. Si les propositions venues de Proligue ou de l’étranger sont cette fois légion, Kader Rahim décide de patienter pour s’installer en Lidl Starligue. “Je me suis entretenu avec l’équipe de Nice, grâce à Edu Fernandez, et j’ai attendu ma chance”, explique-t-il. Ce sera donc Dunkerque. Et cette fois, pas question d’être éjecté du train en cours de route. “Je me suis vite intégré au sein du vestiaire, avec des mecs géniaux comme William Annotel ou Mickaël Grocaut”, souffle-t-il.
Reste à trouver un rôle sur le terrain. Il n’est alors pas question de lumière, mais bien de travail de l’ombre. “Je suis au service de l’équipe, un soldat. S’il faut dépanner à l’aile droite ou en pivot, j’y vais. Je n’ai aucun problème avec ça. Le plus important, c’est de jouer”, estime l’intéressé. “Kader, il s’adapte partout, c’est un vrai couteau suisse. N’importe quel club aimerait l’avoir dans son équipe, note pour sa part Samir Bellahcene, avant de préciser. Enfin, sauf au foot car il n’aime pas mettre la tête à cause de son Pento…” Côté handball, l’explosif arrière est donc un guerrier toujours prêt à se jeter dans l’arène, que ce soit pour cinq ou cinquante-cinq minutes.
Un rôle qui correspond bien à cet éternel fan de l’OM, pilier de la vie de groupe à l’USDK. “C’est un vrai leader qui nous pousse toujours vers le haut, confirme Tom Pelayo. Quand on a des petits coups de mou, il est toujours là pour remonter le moral des troupes.” “Il faut quand même bien se rendre compte de la chance que l’on a de vivre de notre passion, conclut le capitaine dunkerquois. Je suis heureux de venir chaque jour à l’entraînement, alors j’essaie de le transmettre. Il ne faut pas oublier que cela reste du sport, et qu’on a la chance de pouvoir s’amuser et prendre du plaisir tous les jours.” Sans oublier de muscler ses biceps…
Benoît Conta pour le site de la Lidl Star Ligue
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