Le comportement de certains joueurs sur les terrains de football plus que celui des supporters dans les gradins préoccupe, au plus haut point, la Fédération algérienne de football (FAF). En effet, du côté de Dely Ibrahim, on pense même que l’attitude de certains footballeurs n’est pas “normale”. On suspecterait même une prise de produits illicites qui font que les acteurs soient parfois dans un état second. Ainsi, pour écarter (ou confirmer) cette hypothèse, l’instance fédérale a décidé -récemment- de faire des “descentes” chez les clubs de la Ligue 1 Mobilis pour des contrôles antidopage inopinés.
En février dernier, la FAF informait, via des courriels, les différentes ligues que l’Agence Nationale du Contrôle d’anti-dopage (CNAD) sera très active dans les mois à venir. L’analyse comportementale n’aurait pas rassuré les responsables dont certains connaissent parfaitement les gens qui peuvent graviter autour des footballeurs “pro”.
La cocaïne de retour sur le circuit ?
On évoque la prise de certaines drogues (cocaïne notamment), prohibées et décelable lors des analyses. Elle mettrait ses consommateurs dans un état de nervosité sensiblement élevé. Et des images qu’on a pu voir les derniers temps ne peuvent que décupler ces suspicions. Par le passé, un paquet de footballeurs des deux premiers paliers ont été rattrapés par la patrouille. Il est certain que ces produits ne disparaissent pas du jour au lendemain des lieux de fréquentation. Et il s’avère que la consommation a repris de plus belle récemment.
Face à ces doutes, la FAF a l’intention de passer certains “suspects” au peigne fin. Des contrôleurs débarqueront à l’improviste chez les clubs. Tout joueur choisi devra se soumettre à l’examen. Le moindre refus constituera une violation des règles antidopage. Cela engendrera des sanctions pouvant s’appliquer entre autre au joueur, au personnel d’encadrement et au club en cas d’entrave à ces opérations sous n’importe quel prétexte.
