Le judo, une des disciplines qui a offert à l’Algérie plusieurs médailles d’or aux J.O. et aux JM, n’a d’ailleurs plus remporté de breloque dans cette couleur depuis 13 ans. Et grâce à l’étoile montante du tatami, Driss Messaoud, l’Algérie a empoché sa seule médaille d’or dans les Jeux méditerranéens (JM) depuis l’édition de 2009 à Pescara (Italie), et ce, à l’occasion de l’édition d’Oran 2022 qui se poursuit encore.
A l’issue de sa victoire finale, le directeur technique national, Samir Sbaa, a qualifié de « très positive » la participation du judo algérien dans les JM oranais grâce en particulier à la performance du pensionnaire de club sportif amateur (CSA) Ouled El Bahia. « La médaille d’or décrochée par Driss est d’une grande valeur, vu qu’elle permet à notre judo de renouer avec le vermeil qu’il ne s’est pas adjugé depuis l’édition de Pescara en 2009. Revenant dans l’histoire, il a rappelé que lors des deux éditions précédentes, nous nous sommes contentés de deux médailles de bronze ».
Encore faut-il faire remarquer que les amateurs de ce sport s’attendaient à une meilleure moisson dans cette messe sportive méditerranéenne surtout que celle-ci se déroule à domicile, et surtout aussi que les judokas algériens avaient dominé, il y a quelques semaines à peine, le championnat d’Afrique tenu aussi à Oran. Mais à l’arrivée, l’équipe nationale s’est contentée d’une médaille d’or, deux en argent (Belrakaa et Bouamar) et une dernière en bronze (Belkadi).
« C’est une moisson très intéressante au regard du niveau ayant prévalu dans ce tournoi de judo, qui a vu la participation de champions internationaux, ce qui a rendu difficile la mission de nos athlètes qui ont tout de même réussi à bien s’en sortir dans l’ensemble. », a expliqué le technicien algérien. Questionné sur les déceptions enregistrées parmi les 14 judokas qui ont pris part à cette édition, Samir Sbaâ a indiqué que « tout le monde a donné le meilleur de lui-même, et sont du coup à féliciter », poursuivant que le prochain objectif de ses athlètes sera les Jeux islamiques qui débuteront dans quelques semaines en Turquie.
Trois talents, âgés de 21 ans ou moins, sont en lice pour le Trophée du Meilleur Espoir 2025.
                                                                        
                                            
							          
							          
							          
							          
							          
							          
							          
							          
							          
							          
							          
							          
							          
							          
							          
                                    
                            
                                
				            
				            
				            
				            
				            
				            
				            