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JO 2020 – Bilan complet : les consolations et les gros flops de la participation algérienne à Tokyo !

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Traditionnellement après un bilan, on évoque les Tops et les Flops d’une participation. Avec 0 médaille, la délégation algérienne rentre bredouille si bien qu’il est impossible de parler de Tops. Néanmoins, il y a quelques maigres consolations dans le camp algérien à coté d’énormes bides. Voici le bilan de l’édition de Tokyo 2020 qui restera comme une tache noire dans l’histoire du sport algérien avec le forfait de Taoufik Makhloufi, l’arbre d’un sport algérien dont on ne peut plus cacher la forêt. Pour espérer revenir plus forts aux JO 2024 à Paris, un très très grand ménage s’impose dans toutes les structures sportives du pays gangrenées par la corruption et l’incompétence.

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Athlétisme : 0 médaille

Triki à 4cm du podium… le naufrage de l’athlétisme !

Satisfactions : Triki, Lahoulou

Avec le forfait de Taoufik Makhloufi juste avant les Jeux, il ne fallait pas s’attendre à un miracle au sein d’une délégation algérienne bien pauvre en athlétisme. Néanmoins deux noms sont à retenir pour ces JO de Tokyo 2020. Le premier est incontestablement le jeune Yasser Mohamed Triki qui a brillé dans le concours du triple saut. Le natif de Constantine a battu son record d’Algérie en portant sa marque personnelle à 17m43. Hélas il échoue à 4cm d’une médaille de bronze obtenue par le Burkinabè Zango en 17m47. Pour l’or, la marche était bien trop haute (17m98) mais l’Algérien de 24 ans qui termine 5ème du concours n’a pas à rougir de sa performance. Il sera incontestablement un athlète à encourager pour les JO 2024 à Paris ! L’autre Algérien qui a réalisé un parcours honorable est le hurdler Abdelmalik Lahoulou qui, comme en 2016 à Rio, est parvenu à se hisser en demi-finale de l’épreuve du 400m haies. A 29 ans, sa marge de progression est limitée mais au moins il n’est pas venu en touriste à Tokyo.

Déceptions : Bouchicha, Hethat et Bouhadja

Avec 2 forfaits pour Covid-19, la délégation algérienne a été décimée lors du stage de préparation en Turquie. Si bien que les participants comme Yassine Hethat (800m) et Hichem Bouchicha (3000m steeple) ont déçu en se faisant sortir dès le premier tour. En méforme, Hethat nous avait habitué à mieux alors que Bouchicha, qui a terminé bon dernier de sa série, nous a déjà habitué aux débâcles. Notons enfin la piètre performance de Loubna Bouhadja (20 ans) qui a terminé dernière de sa série en 400m haies tout en améliorant son chrono personnel. Avec un bilan aussi désastreux, il est impératif de faire un grand ménage au sein de la Fédération Algérienne d’Athlétisme qui est en train d’assassiner ce sport populaire en Algérie !

BILAN ATHLÉTISME (8) :

Taoufik Makhloufi (800m, 1500m) : forfait avant les JO
Djamel Sedjati (800m) : forfait Covid-19
Yassine Hethat (800m) : 28è sur 46 athlètes – éliminé au 1er tour
Abdelmalek Lahoulou (400m haies) : 18è sur 24 en demi-finale – éliminé au 2è tour
Mohamed Yasser Triki (triple saut) : 5ème avec un saut à 17m43 (Record d’Algérie)
Hichem Bouchicha (3000m steeple) : 41è sur 44 athlètes – éliminé au 1er tour
Bilal Tabti (3000m steeple) : forfait Covid-19
Loubna Bouhadja (400m haies) : 34è sur 40 athlètes – éliminée au 1er tour

BOXE : 0 médaille

Imane Khelif, une lueur d’espoir dans le marasme

Satisfaction : Khelif

C’est la seule satisfaction de la boxe algérienne. Imane Khelif (22 ans) s’est inclinée au stade des 1/4 de finale échouant de peu à décrocher une médaille de bronze après sa défaite assez injuste face à l’expérimenté Irlandaise Kellie Anne Harrington, championne du monde en 2018 et qui a bénéficié d’un certain avantage des juges (5-0). Après une première victoire éclatante face à la Tunisienne Homrani (5-0), la jeune Khelif, avec ses longs bras et son style très offensif, a montré un visage séduisant à Tokyo avec une marge de progression évidente. Elle termine officiellement à la 5ème place dans sa catégorie puisque l’Irlandaise Harrington a ensuite facilement remporté la médaille d’or. Une bonne prise en charge ces prochaines années et la native de Tiaret pourrait constituer un sérieux espoir de médaille aux prochains JO de Paris 2024 !

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Déceptions : Flissi, Bouloudinats, Benchebla, Nemouchi, Houmri, Boualem, Chaïb

La relève tant attendue des Moussa (1984), Soltani (1996) ou Allalou (2000) se fait encore attendre dans le monde de la boxe algérienne. Toujours présents depuis 2008 ou 2012, les Benchabla, Flissi et Bouloudinats ont encore sombré en quittant les JO par la petite porte dès les 1/8 de finale. L’expérience de ces vieux briscards n’aura servi à rien et la déception est encore au rendez-vous, surtout pour Flissi, le porte-drapeau de la délégation algérienne qui a lourdement chuté dès son premier combat face au futur médaillé d’argent. Lui qui a bénéficié de multiples stages et de tous les moyens nécessaires (bourse, contrat de sponsoring) n’a pas été à la hauteur. On sera moins sévère sur les performances de Nemouchi et Houmri qui ont eu le mérite de remporter leur premier combat avant de tomber sur des cadors mondiaux.

Chez les femmes, dont c’est une première pour la boxe algérienne aux JO, on retiendra une participation médiocre de Roumayssa Boualem et Ishrak Chaïb qui ont montré un niveau franchement insuffisant à ce niveau de la compétition. Performantes sur le plan continentale, les deux boxeuses ont été surclassées dès leur premier combat.

BILAN BOXE (8 qualifiés) :

Hommes :

Mohamed Flissi (52 kg) : éliminé en 1/8 de finale au 1er combat face au médaillé d’argent – Classement : 9è sur 17
Younes Nemouchi (75 kg) : éliminé en 1/8 de finale au 2è combat face au médaillé de bronze – Classement : 9ème sur 17
Mohamed Houmri (81 kg) : éliminé en 1/8 de finale au 2è combat face au médaillé d’or – Classement : 9è sur 17
Abdelhafid Benchabla (91 kg) : éliminé en 1/8 de finale au 2ème combat face au médaillé d’argent – Classement 9è sur 17
Chouaïb Bouloudinats (+91 kg) : éliminé en 1/8 de finale au 1er combat face au médaillé d”argent – Classement 9è sur 17

Femmes :

Romaïssa Boualem (51 kg) : éliminée en 1/16 au 1er combat – Classement : 17è et dernière place
Imane Khelif (60 kg) : éliminée en 1/4 de finale au 2è combat face à la médaillée d’or- Classement : 5ème place sur 17
Ichrak Chaib (75 kg) : éliminée en 1/8 de finale au 1er combat – Classement : 9è et dernière place

LUTTE : 0 médaille

Sid Azara surnage, les autres lutteurs font de la figuration

Satisfaction : Sid Azara

Seul Bachir Sid Azara mérite les honneurs car il a été le seul Algérien a remporté un combat en 1/8ème de finale avant de s’incliner au tour suivant face à l’Ukrainien Beleniuk futur médaillé d’or de la catégorie +87kg en lutte gréco-romaine. L’Algérien a même failli remporter son combat en obligeant Beleniuk au match nul 1-1 puis une courte victoire aux points. Au combat suivant, en repêchage dans la quête d’une médaille de bronze, l’Algérien surnommé “La Montagne” s’est inclinée face à un Serbe qui a décroché au combat suivant la médaille de bronze. Au classement final, l’Algérien termine à la 7ème place sur les 16 participants de sa catégorie.

Déceptions : Kherbache, Benferdjallah, Berrahal, Fergat, Merabet, Boudjemline et Haoues

Comme en boxe, les lutteurs algériens étaient au nombre de 8 à Tokyo puis finalement 7 avec le forfait pour cause de Covid-19 de Farradj. Tous les lutteurs algériens sont tombés comme des mouches dès leur premier combat. La participation est forcément catastrophique pour cette discipline même si les responsables ont osé exprimé leur satisfaction. La palme du ridicule revient à Driss Haoues, le DTN de la lutte inscrit comme coach et qui a incontestablement marqué les JO de Tokyo avec sa bourde administrative en… natation, où il a faillit compromettre la participation de deux nageurs algériens. Une histoire rocambolesque. Driss Haoues ou le touriste algérien à Tokyo…

BILAN LUTTE (8) :

Lutte libre,
Abdelhak Kherbache (57 kg) – éliminé en 1/8 de finale dès son 1er combat – classé 16è sur 16
Fateh Benferdjallah (86Kg) – éliminé en 1/16 de finale dès son 1er combat – classé 11è sur 16
Mohamed Fardj (97 Kg) – Forfait Covid-19
Djahid Berrahal (125 kg) – éliminé en 1/8 de finale dès son 1er combat- classement 14è sur 16

Lutte gréco-romaine
Abdelkrim Fergat (60 kg) – éliminé en 1/8 de finale dès son 1er combat puis défaite en repêchage – classé 13è sur 16
Abdelmalek Merabet (67 kg) – éliminé en 1/16 de finale dès son 1er combat – classé 16è sur 17
Bachir Sid Azara (87 Kg) – éliminé en 1/4 de finale puis défaite en repêchage – classé 7è sur 16
Adem Boudjemline (97 kg) – éliminé en 1/8 de finale dès son 1er combat – 15è sur 16

ESCRIME : 0 médaille

Une participation jeune mais décevante

Satisfaction : aucun

Déceptions : Mebarki, Bounabi, Haroui, Belkebir

Ils étaient 4 escrimeurs au rendez vous de Tokyo. Aucun n’a franchi le premier tour. Mais avec une délégation aussi jeune (de 17 à 23 ans), les Algériens n’ont pas à rougir de leur élimination précoce. En fleuret individuel, la jeune Meriem Mebarki (18 ans) a bien lutté en concédant une défaite sur un score honorable, ce qui n’était pas le cas de la plus jeune Kaouthar Belkebir (17 ans) en sabre. Chez les hommes Akram Bounabi a montré des qualités certaines et il faudra le revoir en 2024 à Paris tout comme Salim Haroui en fleuret qui a eu plus de difficultés. Au classement finale, les 4 algériens ont terminé à l’avant-dernière place. Un résultat peu flatteur même si la DTN a exprimé sa satisfaction au regard des faibles moyens dont dispose la Fédération d’escrime. Toutefois le grand public retiendra que nos représentants ont été éliminé dès le premier tour. Nul ne peut se satisfaire d’un tel résultat.

BILAN ESCRIME (4) :

Sabre
Akram Bounabi – éliminé au 1er tour – classement : 35è sur 36
Kaouthar Mohamed-Belkebir – éliminée au 1er tour – classement : 35è sur 36

Fleuret
Salim Haroui – éliminé au 1er tour – classement : 35è sur 36
Meriem Mebarki – éliminé au 1er tour – classement : 33è sur 34

NATATION : 0 médaille

Sahnoune et Melih hors du coup, Cherouati évite la noyade

Satisfaction : aucun

Aucun athlète qualifié pour les JO ne mérite sa place dans la rubrique satisfaction en natation, mais on peut tout de même saluer le rôle efficace du président de la FAN Hakim Boughadou qui a réussi, depuis Alger, a requalifié ses deux nageurs Oussama Sahnoune et Amel Melih après la grosse bévue administrative de Driss Haoues qui a failli coûter cher.

Déceptions : Sahnoune, Melih et Cherouati

Au regard de son expérience et sa précédente participation aux JO de Rio en 2016, on espérait mieux de la part d’Oussama Sahnoune. Le nageur algérien de 29 ans a échoué dès les séries en 50m puis 100m nage libre avec des chronos assez éloignés de ses meilleurs performances. Même déception pour Amel Melih qui n’a pas dépassé les séries. Qualifiée aux JO par invitation du CIO, la porte-drapeau de la délégation algérienne a tout de même savouré sa présence à Tokyo avec les plus beaux selfies des Jeux. Enfin, signalons la participation chaotique de Souad Cherouati qui a terminé à la dernière place au concours très difficile du 10km nage libre. Domiciliée à Lisbonne, la nageuse algérienne a réalisé un temps médiocre et même inférieur aux minimas de qualification.

sahnoune oussama et amel melih natation tokyo 2020

BILAN NATATION (3) :

Oussama Sahnoun, 50m nage libre : 37è sur 73 (éliminé au 1er tour) et 100m nage libre : 37è sur 71 (éliminé au 1er tour)
Amel Melih, 50m nage libre : 35è sur 83 (éliminée au 1er tour) et 100m nage libre : 39è sur 52 (éliminée au 1er tour)
Souad Cherouati, 10km eau libre : 25è et dernière place – éliminée au 1er tour

JUDO : 0 médaille

Le fiasco Nourine, le bide Asselah

Satisfaction : néant

Déceptions : Nourine, Asselah

Circulez, il n’y a rien à voir. Le judo algérien a touché le fond au Japon, le pays qui a donné naissance à cet art martial en 1882. Avec la polémique de Fethi Nourine qui a refusé de combattre un adversaire de l’entité sioniste, l’Algérie a fait parler d’elle au point où elle a risqué l’exclusion de toute sa délégation après cet acte politique contraire à la charte olympique. Forfait par abandon mais accueilli en héros chez lui à Oran, Nourine n’a rien gagné et son avenir sportif s’annonce assez sombre avec une suspension qui pointe le bout de son nez.

Chez les femmes, on notera encore une fois une participation désespérante de Sonia Asselah (+78kg). Comme à Rio en 2016, l’Algérienne a été éliminée dès le premier tour en concédant un humiliant ippon.

BILAN JUDO (2) :

Fethi Nourine (-73kg) : abandon par forfait – dernière place
Sonia Asselah (+78 kg) – éliminée au 1er tour en 1/8ème finale – 17è et dernière place

MAIS AUSSI :

Les autres disciplines

CYCLISME (2) : Lagab et Youcef, trop loin du niveau mondial !

Comme à Rio en 2016, nos cyclistes n’ont pas brillé à Tokyo. Classés derniers de la course sur route après un abandon, le chevronné Azzedine Lagab (34 ans) et le jeune Hamza Youcef (22 ans) ont affiché un visage décevant au Fuji International Speedway. Les Algériens, comme de très nombreux participants, n’ont pas terminé la longue course de 234km.

azzedine lagab contre la montre tokyo 2020 cyclisme

Notons également la piètre performance de Lagab en contre la montre individuelle avec une décevante 36ème place sur 39 participants. L’Algérien a surtout fait parler de lui dans une triste affaire de racisme où il a été traité de “chamelier” par le directeur sportif de l’équipe d’Allemagne.

Youcef Reguigui – Course sur route : dernier (abandon) et Contre la montre individuel : 36è sur 39.

Hamza Mansouri  – Course sur route : dernier (abandon).

VOILE (2) : Les Algériens encore bons derniers !

Comme à Rio en 2016, les Algériens engagés ont terminé à la dernière place ! Et comme à Rio, c’est encore le véliplanchiste Hamza Bouras (33 ans) qui était sur la ligne de départ à Tokyo. Le natif de Rouiba n’a visiblement fait aucun progrès dans sa discipline en affichant un niveau médiocre. Après 13 courses où il a terminé bon dernier à 7 reprises (dont 1 abandon), Hamza Bouras a ainsi clôturé son parcours de planche à voile avec une très belle 25è et dernière place ! Dans la même catégorie du RS:X, l’Algérienne Amina Berrichi (26 ans) n’a guère fait mieux que son compatriote en terminant 7 fois dernière (dont 4 abandons) sur les 13 courses. Au classement général, l’Oranaise, championne d’Afrique 2019, termine ainsi son concours à la 27è et dernière place. Entre le niveau continental et international, la différence est immense !

amina berrichi planche a voile rsx tokyo 2020 derniere

Hamza Bouras – Planche à voile RS:X – 25è et dernier du concours

Amina Berrichi – Planche à voile RS:X -27è et dernière du concours

AVIRON (2) : la déception pour Boudina et Aït Daoud

Sid Ali Boudina et Kamel Aït Daoud ont bouclé la finale C de l’épreuve d’aviron à la 5ème et avant dernière place juste devant un duo thaïlandais alors que la médaille d’or en finale A est revenu à un duo irlandais. Au classement général sur les 3 finales (A, B et C) les Algériens terminent à une piteuse 17ème position sur 18. Un résultat forcément décevant pour nos représentants qui espéraient faire mieux mais dont on ne peut réclamer des miracles au regard des moyens de préparation mis à leur disposition.

aviron sid ali boudina ait deux de couple tokyo 2020

Sid Ali Boudina, deux de couple poids léger – 17ème sur 18
Kamel Ait Daoud, deux de couple poids léger – 17ème sur 18

CANOË KAYAK (1) : Veni, vidi mais pas Vici pour Kheris

Pour la première fois de son histoire, un canoë kayak algérien prenait place lors des Jeux Olympiques. L’honneur revenait à Amira Kheris qui participait ainsi à ses premiers JO. L’Algérienne de 22 ans a fait de son mieux mais a terminé à la dernière place toutes séries confondues. En 200m, l’Algérienne a terminé sa course avec le plus mauvais temps des séries puis des 1/4 de finales. Idem dans la course du 500m où elle était engagée. Plus mauvais temps des séries puis des 1/4 de finale.

amira kheris canoe kayak tokyo 2020 derniere

Amira Kheris, 200m K1 et 500m K1 – 41è et dernière toutes séries confondues

HALTÉROPHILIE (1) : les regrets de Bidani

Arrivé à Tokyo avec la ferme intention de créer la surprise, Walid Bidani (5ème mondiale) avait une réelle chance d’accrocher un podium olympique au regard de sa progression constante ces dernières années. Malheureusement, la Covid-19 en a décidé autrement pour l’enfant de Maghnia qui avait terminé 13ème à Rio en 2016 (410kg) et qui espérait ainsi améliorer son record personnel (de 420kg) à Tokyo. Sans la Codiv-19, Bidani aurait pu titiller les ténors mondiaux dans ce concours olympique où le médaillé de bronze syrien a réalisé 424kg cumulés. Autrement dit Bidani, en forme, aurait sans doute pu créer la surprise durant à Tokyo lui qui vient d’améliorer juste avant les Jeux le record africain à l’arraché avec 201kg. Dommage, c’est finalement l’intouchable Géorgien Talakhadze qui s’est adjugé l’or avec 488kg (record mondial et olympique !).

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Walid Bidani (+ 109 Kg poids lourd) – forfait Covid-19

TENNIS DE TABLE (1) : Bouriah, un petit tour et puis s’en va

Une partie de 22 minutes et une défaite assez expéditive en 4 manches seulement pour Larbi Bouriah qui a inscrit 13 petits points face au modeste Hongrois Majoros qui a terminé 33ème de son côté. Éliminé dès le premier tour, l’Algérien de 37 ans a terminé à la 49ème et dernière place parmi les nombreux participants qui n’ont pas franchi le premier tour. Originaire de Créteil et membre de l’équipe d’Algérie depuis 2007, il est est le 9ème Algérien à prendre part aux JO.

larbu bouriah tennis de table tokyo 2020

Larbi Bouriah, simples messieurs – 49è et dernier

TIR SPORTIF (1) : une bonne expérience malgré tout

Pas d’exploit pour Houda Chaabi qui a été éliminée d’entrée des épreuves de Tir sportif (pistolet 10m à air comprimé) des Jeux olympiques 2020 de Tokyo au stand de tir d’Asaka. L’Algérienne de Tizi Ouzou (35 ans) s’est classée à la 39e place, en récoltant 619.5 points à l’issue des six essais, échouant ainsi lors de la phase de qualifications. Qualifiée à Tokyo en dernière minute en remplacement de la championne d’Afrique disqualifiée pour dopage, l’Algérienne a vécu une expérience enrichissante.

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Houda Chaabi, pistolet 10m air comprimé – 39è place sur 50

KARATÉ (1) : Matoub, une élimination sans gloire

Dernière athlète algérienne à concourir à Tokyo, Lamya Matoub (29 ans) a réalisé un parcours décevant en phase de qualifications. Versée dans le groupe B, l’athlète licenciée à Sarcelles (région parisienne) a essuyé trois défaites consécutives (2-1, puis 4-0 et 4-0) avant d’affronter lors de son dernier combat la futur médaillée d’or, l’Égyptienne Abdelaziz Feryel (22 ans). Ce combat sera d’un ridicule sans nom avec une passivité incompréhensible de l’Algérienne face à une adversaire qui n’avait besoin que d’un petit point pour accéder au tour suivant. Au final, l’Algérienne, qualifiée à Tokyo sur invitation du CIO, a terminé à la dernière place de sa catégorie. Merci et au revoir.

Lamya Matoub (+61 kg) : 4 combats : 3 défaites et 1 nul –  9è et dernière place

LE BILAN EN QUELQUES CHIFFRES :

Sur les 44 athlètes algériens qualifiés :

5 forfaits avant les Jeux soit 39 participants au départ à Tokyo

32 éliminés dès le 1er tour ou 1er combat soit 82% des participants !

13 médailles de plomb avec la dernière place de leur concours soit 1/3 des participants !

5ème place : le meilleur classement algérien pour Yasser Triki (triple saut) et Imane Khelif (boxe) !

0 médaille, une première depuis Athènes en 2004 et Séoul en 1988 !

Bilan réalisé par Yassine Benarbia et Mohamed Touileb pour La Gazette du Fennec

Rendez vous à Paris en 2024 !

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