Dans un entretien accordé à Canal + et qui soulève une vague d’indignation en France après ses propos sur la mise à l’écart de Karim Benzema qu’il déclare “victime de ses origines”, Samir Nasri (41 sélections) a expliqué par ailleurs qu’il ne regrettait pas d’avoir opter pour l’équipe de France, il y a 10 ans, au détriment de l’Algérie. “J’ai connu l’équipe de France à 19 ans. L’équipe d’Algérie, à l’époque, c’était le désert de Gobi. Jouer pour l’équipe de France c’était une fierté. (…) Je suis arrivé en 2007, il y avait Thuram, Gallas, Abidal, Evra, Makelele, Vieira, Henry, Trézeguet, Anelka…Tu ne vas pas dire non à cette équipe quand tu es appelé. Non, ce n’est pas du tout un regret. J’ai eu l’histoire que je devais avoir avec l’équipe de France, c’est tout. J’ai une part de responsabilité, il y a aussi ce changement des choses, avec beaucoup moins de tolérance vis à vis des footballeurs, dont j’ai été victime. Mais c’est la vie, c’est comme ça“.