Il était la « star » du Zambie–Algérie joué ce jeudi soir à Lusaka et soldé par un score de parité (3-3). L’arbitre Adelaïd Ali Mohamed Sombé (37 ans) a livré une prestation préjudiciable pour l’Équipe nationale. Le gendarme comorien a sifflé deux penalties largement discutables (notamment le second). Il a commencé par relancer les locaux dans la partie avant de leur « offrir » le but du 3 partout sur un plateau. Du sabotage pur et simple. Comment est-on arrivé là ? Décryptage.
Est-ce qu’il était en mission ? On ne peut rien affirmer. Toutefois, l’homme en noir, qui portait le rouge pour l’occasion, a plombé les Verts. Clairement. Pour aider une équipe chez elle, difficile de faire mieux. Pour voler le mérite d’une autre, on ne voit pas comment il pourrait faire pire. L’influence d’Adelaïd dans le résultat final est manifeste. A lui seul, l’arbitre international comorien, gendarme de profession dans son pays, a pu décider d’ajouter deux buts dans la cagnotte des Chipolopolos ce soir.
Les sentences sifflées dans la surface sont entachées d’incertitudes. Si pour le premier péno on peut parler d’appréciation, sur le second, il n’y a pas d’interprétation car le contact n’était pas apparent. On peut même dire qu’il est inexistant. Il fallait même siffler une grotesque simulation.
Nombreuses absences et trop d’approximations
Cependant, on doit aussi admettre que s’il a pu mettre ses plans à exécution, c’est parce que sur les phases défensives, les Fennecs n’ont pas été franchement brillants et présents. Ils ont tout simplement concédé beaucoup d’occasions laissant l’adversaire trop se rapprocher de la surface de réparations. A partir de là, ils s’exposaient à ce genre de sanctions d’un arbitrage qui avait, dès le début, des allures d’un modèle maison.
Dans sa cage, Raïs M’Bolhi a montré beaucoup d’approximations quand Benayada et Abdellaoui n’ont pas été assez tranchants sur les flancs. Dans l’axe, Tahrat, au marquage de l’adversaire sur le second pénalty, n’a pas été vraiment complémentaire avec Benlamri, fautif sur le premier but, pas vraiment rassurant dans ses interventions. Pour l’arrière-garde, on recensait trois absences importantes : Mandi, Atal et Bensebaïni. Aussi, on peut, dans l’esprit, dire que Bennacer, qui apporte beaucoup placé devant la défense, et Feghouli, précieux dans le « retranchement », ont marqué des points sans prendre part à cette explication d’autant que le rideau défensif du milieu Guedioura-Abeid a montré un visage inquiétant.
Alerte: les filets de M’Bolhi tremblent trop souvent
On est là face à un ensemble de circonstances atténuantes. Des paramètres qui excusent, partiellement, que les Verts concèdent autant sur cette rencontre. Dans l’ère Belmadi, c’est même un précédent. Jamais l’adversaire de l’EN n’a pu marquer plus de deux réalisations.
On ne va pas dire que c’est alarmant. Cependant, il y a lieu de souligner que la sélection a craqué lors de ses 4 dernières rencontres en encaissant 8 buts au total. Un détail qui n’aurait pas échappé au sélectionneur. Il doit y remédier pour aborder les prochaines échéances avec plus de certitudes. C’est urgent sachant que lors de la campagne de qualification pour la Coupe du Monde 2022, on pourrait faire face à ce genre de situations quand on jouera en déplacement.