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Atal, Benzema, Mazraoui… les joueurs arabes ciblés par les moralisateurs européens !

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Atal Benzema

Si certains joueurs, à l’image de l’Égyptien Mohamed Salah, ont préféré rester neutres et ne prendre aucun risque en condamnant les violences et en rendant hommage aux victimes des deux camps dans le conflit israélo-palestinien, d’autres ont apporté un soutien totale aux Gazaouis, s’opposant publiquement à l’oppression de l’occupant sioniste. Ces joueurs, d’origine arabes pour l’énorme majorité, ont été embarqués dans d’énormes polémiques, et sont menacés dans leurs propres pays et clubs !

On ne cite même plus l’affaire Youcef Atal, tellement cette histoire a pris des dimensions délirantes. C’est après avoir été signalé par le maire de Nice, Christian Estrosi, que les galères ont commencé pour l’international algérien. Le Fennec avait exprimé son soutien à la Palestine, en partageant une vidéo d’un imam palestinien invoquant contre l’occupant, ce qui a très vite viré au scandale.

Malgré une réponse rapide du joueur, qui a aussitôt supprimé sa story Instagram et présenté publiquement ses excuses, cette “incitation à la haine” ne passe clairement pas en France. Depuis, le latéral droit est lynché par les médias, poursuivi en justice, et menacé par des ministres et autres autorités françaises.

Actuellement, Atal est bloqué par l’OGC Nice après avoir rencontré ses dirigeants, et risque bien de ne définitivement plus jouer avec les Aiglons. Nous nous dirigeons sans doute vers une résiliation de contrat pour le natif de Tizi-Ouzou, qui n’est clairement pas au bout de ses peines.

Benzema en lien avec les Frères Musulmans : l’accusation lunaire de Darmanin

Ayant lui aussi exprimé son soutien pour le peuple palestinien, sans pour autant faire la même boulette que Atal et évoquer directement le nom de l’occupant sioniste, Karim Benzema s’est retrouvé dans l’œil du cyclone à son tour. Un simple tweet de soutien s’est vite transformé en une énorme affaire, plus particulièrement depuis que le ministre de l’intérieur en France, Gérald Darmanin, a accusé l’ancienne star du Real Madrid d’être en lien avec les “Frères Musulmans”, une organisation terroriste, tout de même !

Bien que les paroles du membre du gouvernement français ont vite été démenties par l’avocat de KB9, l’attaquant d’Al-Ittihad aura tout entendu cette semaine. Certaines parties de l’État souhaitent même voir l’ancien international des Bleus destitué de sa nationalité française et visaient même à lui retirer son Ballon d’Or. En tout cas, l’avocat du joueur ne compte pas étouffer l’affaire et va porter plainte contre Darmanin & co pour diffamation.

El Ghazi, Mazraoui… les joueurs marocains sont également dans le collimateur

En effet, ce n’est pas que les joueurs ayant des origines algériennes qui sont visés par cette tempête médiatique. Anwar El Ghazi, joueur néerlandais aux racines marocaines pourrait bien quitter la Bundesliga dans les prochains jours. La raison ? Manque d’originalité, c’est bien son soutien pour la Palestine qui lui a fait défaut. Le club de Mayence ainsi que son agent font pression sur le joueur pour qu’il présente publiquement ses excuses, chose qu’El Ghazi refuse catégoriquement de faire pour le moment. Une réunion aura lieu avec les dirigeants du club dans quelques heures pour déterminer le sort du néerlando-marocain.

Toujours en Allemagne, l’international marocain Noussair Mazraoui a été décrit comme un terroriste par les médias en raison d’un message “pro-palestinien” publié sur ses réseaux sociaux. Toutefois, le Lion de l’Atlas a échappé à une éventuelle sanction de son club suite à des discussions approfondies avec ses responsables. Les accusations de la presse locale ont tout de même fait couler beaucoup d’encre, encourageant même le député Johannes Steiniger, a réclamé au Bayern Munich de se séparer du joueur et que ce dernier soit expulsé du pays.

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