La CAN-2021, qui se tient au Cameroun (09 janvier – 06 février), cumule de nombreux mauvais points. Notamment pour ce qui est du volet d’organisation et d’infrastructures. D’ici 2027, l’Algérie peut élargir son parc de stades. Disposant d’hôtels de haut standing dans les différents coins du pays, notre nation semble largement en mesure d’organiser la messe africaine. Une victoire du dossier de candidature algérien pourrait aussi inciter les responsables à assurer des préparatifs de qualité qui serviront notre balle ronde pour plus tard.
« Ce genre de dossiers se négocient directement avec les hautes instances du pays. Nous, en tant que Fédération, étudions la faisabilité d’une telle candidature. Une fois notre étude terminée, on présentera une proposition aux hautes autorités du pays », c’est ainsi que Charaf-Eddine Amara, président de la Fédération algérienne de football (FAF), a répondu à une question de MBC Masar sur l’éventualité de postuler pour abriter la CAN-2027 lundi dernier.
Oublier l’échec de 2017
Ainsi, le patron de la FAF n’a rien affirmé. Mais ce défi est là. Surtout que l’Algérie avait postulé pour remplacer la Libye en 2017 en vain. Il faut dire que depuis, l’assise infrastructurelle s’est consolidé avec des enceintes qui sont à l’étape finale de construction. On pense à celle de Baraki, Douéra et Tizi. Sans oublier l’antre d’Oran à l’Ouest qui est pratiquement prêt.
Vers l’Est, les stades de Constantine et Annaba peuvent être retapés et aménagés afin d’être commodes pour abriter des matchs de la compétition. Les clubs pourraient en tirer profit par la suite. En outre, il faut savoir que les hôtels confortables ne manquent pas dans les différents coins du territoire. Notamment à Alger et à Oran. On sera largement dans des enseignes plus “confortables” que celles au Cameroun.
Climat favorable et sécurité en atouts
Aussi, il y a l’aspect climatique qui présente un véritable avantage. Même en été, l’Algérie peut faire jouer des rencontres en début de soirée. Les conditions sont nettement plus clémentes durant cette période que dans les pays sub-saharien, ce qui représente un autre atout important sachant que la Confédération africaine de football (CAF) fait du déroulement de la messe en été une priorité désormais.
De la sorte, elle évitera aux sélections d’avoir affaire aux réticences des clubs européens de libérer leurs joueurs africains. En outre, on ne peut pas négliger l’aspect sécuritaire qui reste important pour ce genre de manifestation. Et on peut dire que chez nous, il n’y a pas de problème à ce niveau.
Grosso modo, l’Algérie peut largement accueillir la messe continentale dans sa 36ème édition. Cela pourrait même se faire avant si jamais la Guinée ne sera pas prête à honorer son engagement en 2025. Mais le Sénégal qui réalise de gros efforts en matière d’infrastructures est également en très bonne position. Wait & see.
