Il avait disputé l’intégralité des trois sorties de l’équipe nationale dans la phase de groupes de la CAN-2021. S’il est un élément indispensable aux yeux de Djamel Belmadi, Aïssa Mandi ne jouit absolument pas du même statut avec Villarreal qu’il a rejoint l’été dernier. Avec peu de matchs dans les jambes, sa situation pourrait porter préjudice à l’arrière-garde, déjà trop perméable depuis un moment, de l’équipe nationale.
Ce samedi, pour le déplacement chez Osasuna (défaite 1-0) en Liga, l’Algérien n’a pas disputé la moindre minute. C’est tout de même la 12e fois sur les 15 dernières où il figurait sur la feuille de match qu’il reste sur le banc. Et on ne peut pas dire que cela ne soit pas inquiétant. Notamment pour un joueur de champ qui évolue dans un secteur sensible dans lequel la sélection souffre ces derniers temps.
Un pilier pour Belmadi
Dès lors, le critère de compétitivité que Belmadi a toujours mis en avant pour faire ses choix n’arrange pas Mandi. Son choix de quitter le Real Betis lors du mercato estival de 2021 ne s’est pas avéré payant. En raison de certaines erreurs qui ont coûté des points, il n’a pas pu convaincre Unai Emery de lui donner une place dans sa charnière centrale que composent l’expérimenté Raul Albiol et le solide Pau Torres.
Cela peut préoccuper tant l’ex Sévillan fait partie de la colonne vertébrale des Verts. La preuve: Belmadi ne l’a sorti qu’une seule fois au cours d’un match. C’était lors de la rencontre Algérie – Botswana avec 71 minutes jouées. Pour le reste c’est 31 titularisations et 4 fois laissé sur le banc. En outre, il a débuté les 12 dernières sorties des Fennecs. Tout cela n’est pas fait pour donner des certitudes défensives à El-Khadra. Surtout que Djamel Benlamri n’est pas aussi impérial qu’avant et qu’Abdelkader Bedrane se remet d’une blessure. Aïe aïe aïe.