Nous contacter

A La Une

FAF: Référendum ou élections ?

Publié

le

faf dz

Ce jeudi se tiendra l’Assemblée générale élective (AGE) de la Fédération algérienne de football (FAF). A priori, il y aura un seul candidat en lice en la personne de Walid Sadi car Abdelkrim Medouar et -surtout- Meziane Ighil ont vu leurs ambitions finir sous une épitaphe. Les présents vont certes voter mais pas élire. “Oui” ou “non”, c’est tout ce qu’ils auraient à dire. Dès lors, on ne peut parler d’élections mais de référendum. Et cela devient maladivement le mode d’emploi depuis un moment, tel un dogme.

Décidément, la formule “candidat unique” devient une marque de fabrique. Et cela reste bien inquiétant d’autant plus que ceux qui tirent les ficelles ont échoué dans les derniers castings. Certes, il y a eu ce long règne de Mohamed Raouraoua qui a été président 4 ans (de 2001 à 2005) puis a enchaîné deux mandats (16 février 2009 – 20 mars 2017) restant 12 ans aux commandes de l’instance. Assez pour devenir un recours constant à chaque obligation de remplacement.

Par la suite, c’était Kheireddine Zetchi qui était seul en lice pour suppléer El-Hadj qui a perdu de son “sacré”. Cette greffe s’est passée, malgré un nouveau tour de force des décideurs, avec succès puisque cela a coïncidé avec le sacre de l’équipe nationale à la CAN-2019. Pour autant, Zetchi n’a pas eu droit à plus de longévité puisqu’il a été prié de céder les rênes. Le tort est qu’il n’était pas dans les bonnes grâces de ceux qui donnent le “pass”.

Le choix de ne pas avoir le choix

Ce départ forcé a laissé place à un illustre inconnu du football, Charaf-Eddine Amara, lui aussi postulant seul, qui n’a pas pu résister aux averses. Il lâchera prise au bout d’un an. Et c’est Djahid Zefizef qui a pris le relai après des élections où Abdelkrim Serrar a fait office de lièvre pour donner un semblant de crédibilité au processus. Le maquillage waterproof n’a pas tenu longtemps.

Le temps s’est amoché et après le premier orage et un échec à percer le Comité Exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), le malheureux Zefizef a été transformé en dindon de la farce. Aujourd’hui, on est face à une autre farce. Une nouvelle bavure qui montre qu’on ne considère même pas le consensus. C’est -une nouvelle fois- l’Assemblée générale qui doit abdiquer face à la cooptation. C’est le choix de ne pas avoir le choix. C’est la création du vide. On est au bord du précipice.

>> L’historique des présidents de la FAF:

https://lagazettedufennec.com/faf-de-maouche-a-amara-les-22-presidents-depuis-1962/

Tendance

Copyright © 2023 - Le site spécialisé de l’Equipe Nationale de Football d'Algérie.