Chérif Mellal s’est résolu à partir de la JS Kabylie. Yazid Yarichène lui a succédé à la tête du club. Mais le préjudice financier laissé par le premier nommé est toujours là. Le club a une dette qui s’élève à 132 milliards de centimes soit 8.4 millions d’euros. Rien que ça.
C’est Nadir Bouzenad, secrétaire général des Canaris, qui l’a révélé. Le chiffre est pour le moins ahurissant. Et il témoigne de la gestion financière catastrophique qu’avait privilégiée Mellal pendant ses 3 ans et demi en tant que président.
Salaires et hébergement au stade impayés !
Ce passif comprend des arriérés de salaires de certains joueurs et de Jean-Yves Chay désigné comme Conseiller technique en mai 2019. Aussi, il faut savoir que la direction du stade 1er novembre 1954 (Tizi-Ouzou) compte une ardoise non-payée de 800 millions de centimes (8 millions de dinars/50.000 euros).
Si, sur le plan sportif, le passage de Mellal a la tête de la JSK n’a pas été catastrophique. Les dommages collatéraux sur le plan économique sont avérés. Le club le plus titré a, par exemple, pu atteindre la finale de la Coupe de la Confédération CAF 2021 finalement perdue contre le Raja Casablanca. Mais au prix de quoi ? Désormais, ce gros passif doit être effacé. C’est pour cela que le rachat par une entreprise national (Naftal) est évoqué ces derniers temps. L’opération risque d’être précipitée pour permettre aux Vert et Or de repartir de l’avant.