La visite d’Imane Khelif aux camps des réfugiés sahraouis, à Tindouf, provoque un ulcère au Royaume

C’était prévisible, attendu, ça a même tardé, connaissant les pratiques nauséabondes de certains et leur hostilité sans limites. Une semaine après sa visite aux camps des réfugiés sahraouis à Tindouf, sous la bannière de l’UNICEF, la championne olympique algérienne, Imane Khelif, reçoit une nouvelle vague de haine, orchestrée cette fois par le voisin égaré.

Ces dernières heures, sur la toile, terreau fertile des mauvaises herbes, une rumeur a germé. Alors que ses succès ont été réalisés et arrachés grâce à son courage et son talent, les mauvaises langues propagent la rumeur qui, selon eux, veut que la championne Khelif soit déchue de tous ces titres, dont le précieux sésame olympique.

Une diffamation dénuée de tout fondement, faut-il encore le rappeler, du moment où ses émetteurs sont connus ? Faisant face à un « cauchemar planétaire » lors des derniers JO, avec tout ce qu’elle a enduré, on se demande si ces infos abjectes vont piquer la fierté du sport national au vif ? La réponse est évidente : sottises !

Justement, parlons de sottises, un média s’est couvert de ridicule en s’auto-accordant une « interview exclusive » avec la principale intéressée. Chimère !

Diffamation visant Imane Khelif : Winwin salive, le scoop de la honte !

Tentant de faire face aux rumeurs, le média dénommé « winwin » a fait pire que les mauvaises langues qui essaient vainement de toucher Imane Khelif. Sur son site internet, ce média a partagé un torchant dans lequel il prétend avoir mené une discussion avec la médaillée olympique. « Les rumeurs qui circulent à propos de la décision de me retirer la médaille sont des sottises », a écrit ce média sans aucune gêne, attribuant ces propos à notre championne. Et bien oui, les sottises sont ce que ce canal a partagé, bafouant toute honnêteté journalistique et conscience professionnelle.

Nous sommes en mesure de confirmer qu’Imane Khelif n’a jamais accordé une déclaration pareille à ce média. Faudrait trouver une autre vague sur laquelle surfer ! Et comme on dit en dialecte algérien « win win ? ».

Pour revenir sur les rêveries de certains de voir Khelif dépossédée de sa médaille, un seul élément de réponse sera suffisant : Faut-il signaler que la décadence morale et la déliquescence flagrante dans lesquelles ces gens baignent et acceptent de subir sont suffisantes pour qu’ils préfèrent se cacher ?

En s’accommodant de cette soumission, ils évitent de se confronter à leurs propres choix, s’effaçant derrière un voile d’indifférence et de déni. Ce qu’ils tolèrent les réduit à fuir toute responsabilité, à s’enterrer dans un silence complice, eux qui avaient renoncé à exister pleinement. Leur quotidien devient une fuite perpétuelle, un effort constant pour disparaître aux yeux du monde, tout en acceptant l’inacceptable.

Chaque jour, ils se conforment aux diktats imposés, incapables de s’affranchir de ces chaînes du mal. Des mots qui ne figurent pas dans le dictionnaire de l’Algérien et l’Algérienne, libres, honnêtes, et défenseurs des causes justes !