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Mercato: Belaïli, le coup de bluff qui a mal-tourné

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Depuis le 16 décembre dernier, Youcef Belaïli est un joueur libre. L’international algérien n’a toujours pas trouvé preneur. La résiliation, à l’amiable, de son contrat avec le Qatar SC a étonné plus d’un. Mais il s’avère que le Fennec avait demandé à être revalorisé comme le stipulait une clause dans son contrat en arguant qu’il intéressait des clubs en Europe. Requête à laquelle les Qataris n’avaient pas donné suite. Le coup de pression était vraisemblablement un mauvais bluff.

A trois jours de la fin du mercato hivernal, Belaïli ne sait pas où il jouera lors de la deuxième partie de saison. Ayant annoncé qu’il se tournait vers l’Europe pour poursuivre sa carrière, il pourrait devoir se contenter de rester dans le Golfe au rythme auquel vont les choses. Avec des exigences salariales élevées, il lui sera difficile de signer dans un club du Vieux Continent.

La revalorisation en génèse de séparation

Certes, il y a des intérêts compte tenu du potentiel du Vert. Toutefois, les éventuels preneurs ne peuvent pas s’aligner sur un salaire annuel compris entre 2 et 3 millions de dollars qu’il a l’habitude de toucher dans la péninsule arabe. Par ailleurs, on peut noter que la séparation avec le Qatar SC était survenue en pleine Coupe Arabe FIFA 2021 et contre toute attente.

Livrant des prestations de haute qualité, le natif d’Oran a voulu faire pression sur sa direction pour toucher plus. En effet, dans son bail, il s’était accordé avec son employeur à renégocier ses émoluments après une année et en fonction de ses performances. Au moment où il brillait avec l’EN A’, il a choisi d’activer la clause. Et cela n’a pas été du goût du directoire de la formation qatarie qui y a vu une forme de chantage. D’autant plus que le rendement de milieu offensif de 29 ans avec la formation de Doha n’était pas le même qu’avec l‘équipe nationale. C’est pourquoi les deux parties ont décidé de mettre fin à la collaboration.

Al-Aïn FC et Al-Nassr FC bien placés

Depuis, les rumeurs s’accentuent sur sa prochaine destinations. Néanmoins, les derniers éléments indiquent que le champion d’Afrique 2019 est plus proche de rester dans le Golfe que d’évoluer en Europe malgré des approches récentes du RSC Anderlecht (Belgique) et du FC Lorient (France) avec des propositions salariales inférieures aux attentes. Il faut dire que la mauvaise CAN-2021 livrée par El-Khadra au Cameroun ne l’a pas vu confirmer son talent. Ce qui constitue un préjudice pour sa cote. Et ce, même s’il était, sur le plan individuel, le joueur qui a créé le plus d’occasions nettes de scorer (12) parmi les 24 sélections engagées au premier tour.

Dans les prochaines heures, Belaïli pourrait s’engager en faveur d’Al Aïn FC aux Emirats Arabes Unis ou Al-Nassr Riyad FC (Arabie saoudite). Aussi, Al Sadd SC ou Al Duhail SC pourraient le convaincre de rester au Qatar. Des teams considérés comme “roue de secours” par son père et agent. Et là, c’est vraiment la détresse côté transfert pour son fils. Le rêve de jouer dans un championnat européen pourrait n’être qu’un mirage pour un footballeur dont la gestion de carrière a été mauvaise même quand il vivait ses périodes les plus fastes. Pour être compétitif pour les barrages de mars avec les Fennecs il faudra trouver un club qui lui assure du temps de jeu. Un critère qui n’est pas garanti en Europe où il lui faudra un temps d’adaptation en plus de faire un sacrifice financier conséquent.

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