C’est certainement l’un des internationaux algériens les plus en forme du moment. Anis Hadj Moussa (22 ans) a littéralement verrouillé sa place dans le onze du Feynoord Rotterdam (Eredivisie/Pays-Bas) après avoir saisi les opportunités qui se sont présentées à lui. Ses performances lui d’ailleurs valu une place permanente mais aussi une sacrée évolution de sa valeur marchande.
Il ne se passe pas un match sans que Hadj Moussa ne laisse son empreinte et marque les esprits (6 buts et 1 passe décisive sur les 8 derniers matchs). Au début, c’était en tant que remplaçant qu’il brillait. Désormais, il est une valeur sûre dans le “starting XI” de Brian Priske, son entraîneur, qui s’est rendu compte que le Fennec doit être titulaire.
Feynoord se frotte certainement les mains
L’été dernier, Feynoord n’a pas hésité à mettre 3.5 millions d’euros pour le faire venir. C’est une somme conséquente pour un joueur qui n’était pas (encore) confirmé et évoluait dans un club menacé par le relégation à savoir Vitesse Arnhem après être passé par la D3 (Olympique Charleroi) et la D2 (Patro Eisden) en Belgique. Désormais, Hadj Moussa vaudrait presque quatre fois plus son prix d’achat selon l’estimation de Transfermarkt qui l’évalue à 12 millions d’euros. Cela correspond à une augmentation de la valeur marchande à hauteur de 500 %.
Tout cela avant même qu’il s’imposer en équipe nationale où Vladimir Petkovic ne lui a donné que des bouts de matchs à se mettre sous la dent. Cette tendance devrait changer dans l’avenir en considération de ce que l’ailier droit montre. En tout cas, cela bénéficiera forcément à son club qui pourrait faire une sacrée plus-value sur sa vente. Surtout qu’on parle d’intérêt des clubs de Premier League réputés pour être de gros payeurs grâce à leur puissance financière. L’ascension de Hadj Moussa est sportive mais aussi économique.
Spécial LGDF : Anis Hadj Moussa, l’imprévisible qui défie l’inattendu