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CAN 1984 : Algérie-Cameroun (0-0, T.A.B. 4 à 5), Zéro défaite, mais éliminés

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La Saga des matchs de légende de la CAN se poursuit sur La Gazette du Fennec. Après les épisodes de la CAN 1980 et la CAN 1982, voici le récit de la CAN 1984 en Côte d’Ivoire où les héros du mondial 82 à Gijon se présentent comme les favoris de la 14ème édition de l’épreuve africaine.

Les matchs de légende de la CAN

CAN 1984 (1/2 finale) :

Algérie-Cameroun (0-0, 4 penaltys à 5),

Zéro défaite, mais éliminés

Tout comme en 1982 face au Ghana où les Verts avaient raté la finale à une minute près, en 1984 face au Cameroun, ça s’est joué sur les penaltys après un match dantesque de part et d’autre. Un match qui restera dans les annales de la Coupe d’Afrique des Nations.

La fiche technique :

Stade de la Paix de Bouaké – Affluence : 15 000 spectateurs – Arbitre : Edwin Picon-Ackong (Ile Maurice) – Avertissements : Kingué (40’) Cameroun ; Kourichi (50’), Kaci-Saïd (71’) Algérie

Algérie : Cerbah, Sadmi, Chaïb, Kourichi, Guendouz, Kaci-Saïd, Fergani, Belloumi, Bensaoula (Bouiche 105’), Menad (Yahi 65’), Madjer / Entraîneur : Mahieddine Khalef

Cameroun : Bell, Toubé, Doumbé Lea, Aoudou, Sinkot, Mbida, Abega, Milla, Ebongué, Djonkep (Kunde), Kingué / Entraîneur : Rade Ognanovic

Le compte rendu de l’époque :

Le match qui a opposé hier à Bouaké, l’Algérie au Cameroun aura été un long suspens de 120 minutes. Restaient les tirs aux penalties. Guendouz rate le sien et le Cameroun se qualifie pour la finale. La chance ce soir-là n’était pas du côté algérien qui fait jeu égal avec cette splendide formation camerounaise.

Belles combinaisons de jeu, une-deux remarquables des deux côtés. Mais, il nous semble que les Camerounais ont été plus collectifs que les nôtres. C’était là leur force.

Dès la 3ème minute, Cerbah s’est vu malmener. A leur tour, les Algériens vont perdre une occasion en or à la 20ème. En effet, à la suite d’une accélération (rare hier) accompagnée par une « une-deux » Fergani – Belloumi qui plantèrent sur place les Camerounais, Belloumi pénètre dans la surface de vérité et offre sur le plateau la balle de but à Menad. Ce dernier l’envoie dans les bras de Bell.

A la 25ème minute, Fergani remet dans les 18 mètres la balle à Belloumi qui tire du gauche. Le ballon frôla la transversale. Madjer de son côté, adresse une longue balle à Bensaoula, ce dernier ne la rattrapera pas.

presentation sonitex avant la CAN 1984 bensaoula menad kourichi

Le jeu s’équilibre au milieu du terrain ponctué de part et d’autre de contre-attaques rapides. Zéro à zéro à la mi-temps.

Les Camerounais abordent le 2ème half très rapidement. Leur pression sur les bois de Cerbah augmente d’intensité. Cet allant camerounais va être sanctionné par un puissant shoot de Milla démarqué. La balle heurte violemment le poteau droit des bois algériens.

La réplique algérienne ne tarde pas. Sur une contre-attaque menée à partir du milieu, Fergani démarque superbement Madjer qui rate complètement son tir face au gardien Bell. Il faut dire que Madjer a rarement brillé à l’exception de ses crochets qui commencent d’ailleurs à lasser par leur inefficacité.

Quelques actions encore et le jeu se calme vers la 70ème minute. Un calme relatif qui se poursuivra jusqu’à la limite du temps réglementaire. Les prolongations n’apportent rien de nouveau sinon le remplacement de Bensaoula, dans un jour sans, pas Bouiche. La suite on la connait.

L’Algérie n’ira pas à Abidjan. Ce n’est pas un drame dans la mesure où elle semble avoir abordé le chemin de son redressement après deux années de léthargie.

La toute première leçon que l’on tire de ce match de bonne facture est qu’il faudrait faire confiance aux jeunes. Yahi, Bouiche, Menad n’ont pas démérité. On ne comprend pas dès lors leur statut de remplaçants lors de cette demi-finale.

Il reste à l’équipe nationale d’accrocher l’Égypte pour laver un certain affront et obtenir la troisième place de cette quatorzième Coupe d’Afrique des Nations.

Envoyé spécial d’El Moudjahid : Mokhtar CHERGUI

La déclaration :

Ali Fergani : « C’est une grande déception »

« C’est une grande déception de se faire éliminer alors que nous étions tout près du sacre. Toutefois, il y a lieu de signaler que nous avons la conscience tranquille car on estime qu’on a fait le maximum pour s’imposer dans cette épreuve. Malgré la baisse de motivation chez les joueurs, il nous faut gagner contre l’Égypte afin de finir avec une victoire et prendre notre revanche sur les Egyptiens. »

Roger Milla : « Aucune équipe n’a pris le dessus sur l’autre »

« Le match a été très équilibré. Aucune formation n’a réussi à prendre le dessus sur l’autre. Les Algériens ont raté la victoire en première mi-temps en ratant trois excellentes occasions par l’avant-centre. »

roger milla cameroun can 1984 contre nigeria

Potins :

  • Contrairement aux entraînements des autres équipes du groupe B (Nigeria, Ghana et Malawi), les séances de la sélection algérienne sont suivies par des centaines de supporters ivoiriens. Depuis le Mondial 82 en effet, les joueurs algériens ont acquis un statut de stars en Afrique.
  • Candidat au poste de membre du Comité exécutif de la CAF lors du congrès qui a eu lieu avant le coup d’envoi de la phase finale de la CAN, feu Omar Kezzal n’a pas été élu.
  • Au sein de l’effectif algérien, il y avait deux parfaits homonymes, les deux Nacer Bouiche, celui de la JSK et celui du Mouloudia. Afin de les distinguer, la FAF a choisi d’écrire le prénom du buteur de la JSK avec deux “S” alors que celui de l’ailier mouloudéen s’écrivait avec un “C”.
  • Sonitex la société nationale de textile 100% made in Algeria a complètement équipé les membres de la délégation algérienne avec notamment des costumes de haute qualité.
  • Bencheïkh, Megharia et Lefdjah ratent la CAN pour blessures, les deux premiers l’ont été lors des matchs de préparation alors que Hamid Lefdjah l’un des grands espoirs du football algériens a été blessé en Côte d’Ivoire. Il ne s’en est plus remis.
  • Sur les cinq joueurs professionnels convoqués par Mahieddine Khalef, le défenseur Kourichi a pu avoir l’autorisation de son club et s’est déplacé avec le groupe. Mansouri, grâce à l’intervention de Rachid Mekhloufi qui occupait le poste de Directeur sportif à Mulhouse est arrivé à Bouaké la veille du premier match. Madjer et Bensaoula arriveront un peu plus tard alors que Zidane avait déclaré forfait pour une blessure au dos.
  • Amoureux du football africain, Jean-Marc Guillou, alors entraîneur de l’AS Cannes (D2 française) a assisté à quelques matchs de la CAN à la recherche de l’oiseau rare. Des années plus tard, il lancera la première académie en Afrique, celle de l’AS Mimosas en Côte d’Ivoire.
  • Deux Algériens ont terminé dans le 11 type de la CAN 1984 : Djamel Menad et Lakhdar Belloumi. Voici le 11 africain : Joseph-Antoine Bell (Cameroun) Isaac Sinkot (Cameroun) Ali Shehata (Egypte) Ibrahim Youssef (Egypte) Stephen Keshi (Nigeria) Lakhdar Belloumi (Algérie) Théophile Abega (Cameroun) Taher Abouzaid (Egypte) Clement Temile (Nigeria) Djamel Menad (Algérie) Clifton Msiya (Malawi)

L’histoire :

Algérie–Nigeria : quand le 4ème arbitre crée le scandale

Au lendemain de la victoire face au Ghana pour le compte de la deuxième journée et la qualification avant terme de l’Algérie, l’entraîneur Mahieddine Khalef déclarait ceci : « Maintenant qu’on est qualifiés en demi-finale, on doit faire reposer certains joueurs notamment ceux du milieu qui ont été très sollicités face au Ghana et au Maroc, tout comme les quatre joueurs avertis face au Ghana pour leur éviter d’être suspendus en demi-finale ». Une analyse tout à fait logique et rationnelle.

Il se trouve que le jour du match, les Nigérians aussi ne voulaient pas prendre trop de risques. Cela a donné lieu à un match sans des deux parties qui fera couler beaucoup d’encre notamment lorsque le quatrième arbitre appela les deux capitaines d’équipe pour leur infliger un carton jaune en plein match.

A la fin du match qui s’est terminé sur un nul blanc qui arrangeait les deux équipes, Mahieddine Khalef toujours lui, était dans tous ses états : « Nous avons joué le match le plus sérieusement du monde, mais nous avons tenu compte de la demi-finale et je ne comprends pas l’intervention du quatrième arbitre, ce qu’il a fait n’est pas réglementaire. Il appartenait au Nigeria de faire le jeu, et nous n’avons pas à jeter inutilement nos forces dans un match alors que nous sommes qualifiés et qu’un match très dur nous attend. » Le sélectionneur nigérian était lui aussi scandalisé par l’attitude du quatrième arbitre : « Tout ceci n’est qu’une spéculation par la faute de l’intervention inopportune du quatrième arbitre qui est là pour suppléer, pas pour donner des ordres à l’arbitre central. »

kaci said fergani entrainement CAN 84

Malgré ces explications, un déluge de critiques s’est abattu sur les Algériens notamment de la part des médias européens qui ont accusé les Verts d’avoir sali le football africain.

Le sélectionneur algérien ne s’est pas laissé démonter en déclarant au lendemain du match : « On veut nous salir gratuitement, j’ai dit aux joueurs de se préserver pour la demi-finale afin de ne pas revivre les scénarios d’Ibadan et de Benghazi ». Stephen Keshi, le capitaine du Nigeria abondera dans le même sens en faisant un simple calcul : « Même si on avait perdu le match, je ne vois pas comment le Malawi aurait battu le Ghana par trois buts d’écart ».

Dans le groupe A, l’Égypte, euphorique face au Cameroun et à la Côte d’Ivoire, a décidé de réserver ses forces pour la demi-finale, mais personne n’avait crié au scandale parce que le quatrième arbitre s’était contenté de faire son travail.

Malheureusement et jusqu’à aujourd’hui, on continue à spéculer sur un scandale qui n’en fut pas un.

L’anecdote :

Alger – Bouaké par route pour encourager les Verts

L’envoyé spécial d’El Moudjahid en Côte d’Ivoire, feu Mokhtar Chergui a immortalisé l’aventure de quatre supporters qui ont effectué le déplacement Alger – Bouaké par route. La Gazette du Fennec partage cette belle histoire avec vous :

« Ils sont quatre supporters acharnés de l’équipe nationale qu’ils viennent applaudir au 5-Juillet à Tlemcen ou ailleurs, mais en ce mois de mars, leur équipe nationale est loin, très loin. Ils réfléchissent et finissent par trouver une solution, un safari à travers l’Afrique pour encourager l’équipe nationale.

Ils ont une Land-Rover, une carte de l’Afrique, des jerricans et leur courage. Ils quittent leur ville natale de Larbaâ vers la mi-février. L’aventure fantastique commence. Ils traversent Ghardaïa, El Goléa, Timimoun, Adrar, Reggane, le dangereux et impitoyable plateau de Tanezrouf, puis Bordj Badji Mokhtar. Ils traversent le Mali par Gao et Mopti. La route les fait mener par, San, Sikasso et Ferkessédougou où ils font connaissance avec la sécheresse qui sévit dans la région. « Nous avons même donné un peu d’eau à la population », dira l’un d’eux.

Nous les avons croisés par hasard à Bouaké dans cette Land-Rover pavoisée aux couleurs nationales et dont la radio diffusait interminablement Jibouha ya lewled.

Ces quatre jeunes ont parcouru près de 5 000 kilomètres à travers le Sahara, le Mali et la Côte d’Ivoire juste pour encourager l’équipe nationale. Les joueurs étonnés diront : « Il faut le faire ». Eux répondent : « Notre prochaine étape Abidjan, avec vous inch’Allah ». Ils ajouteront qu’ils ont la chance de ne jamais crever… »

Le parcours de l’Algérie :

« L’Algérie meilleure équipe du tournoi »

Trois victoires, deux nuls, zéro défaite, huit buts marqués, un encaissé. Malgré ces chiffres et un football spectaculaire, l’Algérie ne remportera pas la 14ème édition de la CAN. Un penalty, un seul penalty raté par Mahmoud Guendouz éliminera les Verts en demi-finale face au futur vainqueur.

Au lendemain de la Coupe d’Afrique, Fraternité-Matin l’un des plus prestigieux quotidiens d’Afrique titrait à juste titre d’ailleurs : « L’Algérie meilleure équipe du tournoi. »

Tout allait bien pour les Verts après une entrée en matière autoritaire face aux Malawites (3 à 0) puis une belle revanche face au Champion d’Afrique en titre, le Ghana (2 à 0). Les deux victoires agrémentées par un jeu collectif qui a impressionné les observateurs en Côte d’Ivoire.

Vint le match Algérie – Nigeria au cours duquel, les deux équipes qui avaient besoin du nul pour se qualifier ont joué à l’économie surtout que le match programmé à 16h00 s’est déroulé sous un soleil de plomb (lire par ailleurs). Le capital sympathie acquis par les Algériens depuis leur arrivée à Bouaké s’est transformé en une campagne de presse haineuse et des menaces de disqualification du Président de la CAF, l’Éthiopien Ydnekatchew Tessema.

cameroun roger milla can 1984 sacre

A partir de là, il fallait s’attendre à des coups fourrés qui ont commencé lors du déplacement des Verts au stade de l’Amitié de Bouaké pour jouer la demi-finale. Un membre du comité d’organisation a bloqué le bus algérien sous prétexte qu’il y avait quelques supporters à l’intérieur. Celui des Lions Indomptables bondé de supporters a tranquillement quitté l’hôtel. Bis repetita à l’entrée du stade où les Algériens ont eu un mal fou à rejoindre les vestiaires.

Dans la tribune réservée aux VIP, on ne se gênait pas pour applaudir les actions des Camerounais. Certains responsables de la CAF ont sauté de joie lorsque Guendouz rata son penalty.

Ces faits ont sans doute énervé les Algériens, mais il faut reconnaître aussi que les Verts ont eu l’occasion de tuer le match face aux Lions indomptables notamment en première mi-temps avec plusieurs occasions de but lamentablement ratées comme l’a reconnu Roger Milla lui-même en conférence de presse.

rabah madjer lors de la CAN 1984 en cote ivoire

L’Algérie n’ira donc pas en finale et disputera un match de classement pour la 3ème place remporté 3-1 face à l’Égypte grâce à des buts de Madjer (67), Belloumi (70), et Yahi (88) alors que Abdelghani (pen, 74) a réduit le score coté égyptien. En finale, c’est le Cameroun de Roger Milla et Théophile Abega qui triomphe 3-1 face au Nigeria signant ainsi le tout premier sacre de son histoire.

Loin du football :

Nelson Mandela refuse d’être libéré : Nelson Mandela qui purge une peine d’emprisonnement à perpétuité a rejeté une proposition visant à le libérer de prison à condition de mettre fin à ses activités politiques au sein de l’ANC, parti anti-apartheid. Dix ans plus tard, il sera élu président de l’Afrique du Sud postapartheid.

Journée nationale de l’environnement : Un grand élan médiatique accompagné par des sorties sur le terrain des responsables du FLN et des autorités locales pour améliorer le cadre de vie des Algérois. Nous sommes en 2021, mais le cadre de vie n’a pas changé, pire il a empiré.

Arme chimique au Proche-Orient : Le secrétaire général de l’ONU M. Pérez de Cuellar envisage une enquête pour une utilisation supposée d’armes chimique dans le conflit irako-iranien. Une réunion du Conseil de sécurité des nations unis se tiendra à cet effet.

Série d’attentats à Londres : Deux bombes, dont l’une a fait 26 blessés dans un établissement fréquenté par la communauté arabe, ont explosé à Londres. La première bombe a explosé devant un magasin de journaux arabe en face de Hyde Park. Un quart d’heure plus tard, une seconde bombe a explosé dans un établissement de Berkeley Street qui appartient à un Libanais.

Le témoignage :

Nacer Bouiche : « Il fallait peut-être garder la même équipe du premier tour »

Brillant avec Hocine Yahi durant le premier tour, Nacer Bouiche l’ailier du Mouloudia d’Alger s’est retrouvé sur le banc en demi-finale. Le sélectionneur ayant opté pour l’expérience en titularisant Rabah Madjer et Tedj Bensaoula. C’était peut-être l’une des raisons de l’élimination des Verts en demi-finale face aux Lions indomptables.

bouiche nasser consultant

L’une des meilleures équipes algériennes à la CAN, celle de 84, n’a pu aller jusqu’au bout. Quelles en sont les raisons à votre avis ?

On avait en effet une belle équipe avec des joueurs d’expérience et quelques jeunes lancés après la Coupe du monde-82 comme Chaïb, Sadmi, Kaci-Saïd, Lefdjah, Djefdjef et moi-même. On a réussi un sans-faute au premier tour avec certains de ces jeunes, il y avait une certaine dynamique, mais en demi-finale, le sélectionneur a décidé de changer. Des années après, j’en ai discuté avec Mahieddine et il m’a dit qu’il aurait peut-être dû garder la même ossature qui a battu le Malawi et le Ghana. Mais attention, je ne dis pas que si on avait joué, on aurait battu le Cameroun. Cela, personne ne le saura jamais. Le sélectionneur a jugé ce jour-là qu’il devait miser sur l’expérience et il fallait respecter son choix.

Comment s’est déroulé le match ?

On aurait pu l’emporter notamment en première mi-temps, mais Joseph-Antoine Bell était dans un grand jour. Les Camerounais voulaient nous imposer un combat physique, mais nous cherchions souvent des solutions techniques car dans le domaine physique, on ne pouvait pas rivaliser avec eux. Tout s’est finalement joué aux penalties où ils ont eu plus de chance que nous.

“Dommage ! Avec Assad et Zidane (blessés), on aurait gagné cette Coupe d’Afrique”

Quand on revoit les statistiques, on se dit que ce n’est pas normal que l’Algérie ne soit pas championne d’Afrique…

C’est vrai qu’on n’a perdu aucun match sur le terrain et qu’on n’avait encaissé qu’un seul but en match de classement, mais c’est ça le football. On a maîtrisé la situation depuis le début de la compétition. Dommage ! Avec Assad et Zidane qui se sont blessés, Lefdjah aussi, on aurait gagné cette coupe. On a vraiment joué de malchance.

Qu’avez-vous à dire sur le match Algérie – Nigeria ?

Beaucoup de choses ont été dites sur ce match, mais je peux vous certifier qu’on l’a joué très sérieusement. On a certes réservé nos forces pour la demi-finale, mais on ne se serait pas gênés pour gagner. D’ailleurs moi-même, j’ai failli inscrire un but au cours de ce match.

>>Revoir tous les épisodes :

CAN 1980 : Algérie-Maroc (1-0), 90+4 Belloumi crucifie le Maroc

CAN 1982 : Algérie–Ghana (2-3, après prolongations), la minute de trop

CAN 1984 : Algérie-Cameroun (0-0, T.A.B. 4 à 5), Zéro défaite, mais éliminés

CAN 1988 : Nigeria–Algérie (1-1, t.a.b. 9-8), au bout du suspense

CAN 1990 : Algérie–Nigeria (1-0), l’étoile est enfin là

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