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Petkovic : La FAF était en position de faiblesse pour deux raisons

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Petkovic

Vladimir Petkovic est, depuis jeudi, le nouveau sélectionneur de l’équipe nationale. L’ex-driver de la Suisse devrait être en poste jusqu’à la Coupe du Monde 2026. Et son arrivée s’est dessinée au fil des semaines avec des circonstances qui ont joué en sa faveur. Jusqu’à ce qu’il devienne l’ultime recours de la FAF. A partir de là, pressée par le temps, l’instance était en position vulnérable pour les négociations.

Certes, il était sur la short-list de la Commission ad-hoc installée par Walid Sadi, patron de la FAF. Mais il n’était pas franchement la priorité puisque c’est Carlos Queiroz qui était, tant soit peu, proche de prendre la fonction de Djamel Belmadi, entraîneur sortant.

L’idée était de ne pas donner plus 100.000 euros/mois

Cependant, la piste menant vers le Portugais s’était refroidie d’un coup. A partir de là, la FAF devait se rabattre sur d’autres alternatives avec José Peseiro et Vladimir Petkovic. Le premier étant parti pour rester aux commandes techniques du Nigéria, il ne restait que le Bosnien.

Avec un choix quasiment unique, les négociations s’annonçaient compliquées et la marge de manœuvre restreinte. C’est pour dire que Petkovic pouvait aussi exiger le salaire qui lui convenait alors que du côté de Dely Ibrahim, l’idée était de ne pas dépasser les 100.000 euros en mensualités pour l’ensemble du staff.

Surtout qu’avec la Suisse, le technicien avait débuté avec 75.000 euros mensuels avant de faire ses preuves et qualifier La Nati à trois tournois majeurs (Euro 2016, Coupe du Monde 2018, Euro 2020) de suite pour la première fois de son histoire.

L’impact du barème Belmadi

Par ailleurs, il y a un élément non-négligeable qui est le salaire que percevait son prédécesseur. En effet, Belmadi touchait 208.000 euros/mois . Et les représentants du Petkovic ne pouvaient pas ne pas avoir cela en repère face à une FAF qui n’a plus franchement la santé financière que ces émoluments peuvent laisser supposer.

Quelque part, le passage de Belmadi aura changé la donne pour ce qui est du barème des salaires. A partir delà, on peut se douter que le processus n’est pas facilement réversible. Sadi & cie ne peuvent qu’en payer le prix se retrouvant obligés de faire face à des prétentions à la hausse au moment des tractations. C’est ce qui est arrivé avec Petkovic qui a essayé de tirer un maximum pour s’engager à driver l’Algérie. Et c’est légitime. Est-ce mérité ? Les performances trancheront.

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