La CAN-2023 a rendu le verdict pour notre équipe nationale. Les Verts, friables et trop prévisibles, sont arrivés au stade de l’usure. Et si cette saturation footballistique était due à un surinvestissement émotionnel de Djamel Belmadi, capitaine du navire.
Au retour de Bouaké (Côte d’Ivoire) jeudi dernier, Riyad Mahrez a fait une déclaration pour indiquer qu’il y avait des données qui ont impacté négativement sur le rendement de l’EN. « Nous n’avons pas été bons et nous n’avons pas été à la hauteur de notre responsabilité et moi le premier. Nous avons quitté le premier tour deux fois. Là, c’était le troisième échec consécutif et c’était difficile. Nous nous excusons auprès de notre peuple », admet le capitaine des Verts.
Le conflictuel a atteint les… adjoints
Et il ajoutait (et c’est ce qu’il faut retenir), qu’« il y avait beaucoup de pression négative autour de l’équipe nationale et cela ne nous a pas aidés ». La pression, c’est ce qui a pesé sur Belmadi plus que tout le monde. Surtout qu’il a longtemps joué sur le terrain du conflictuel ces deux dernières années. Et cela lui a consommé beaucoup d’énergie et entamé sa lucidité.
Pour préparer une rencontre, le pragmatisme reste un élément important pour prendre les bonnes décisions. Surtout pour faire les lectures justes des matchs sur le plan technique. D’ailleurs, le changement brutal du visage d’El-Khadra après la première mi-temps contre l’Angola et l’incapacité du driver Dz à réagir sur le plan du coaching peut interpeler. De ce fait, beaucoup se demanderaient à quoi servent les adjoints dans ce cas et quel est leur rôle ? Spécialement son bras droit Serge Romano.
Dépassement de fonction… en dehors du terrain
A ce sujet, on croit savoir, et l’information est aussi rapportée par nos confrères de Winwin, que la relation entre le chef de la barre technique et ses assistants était très tendue. Et le fait que tout le staff a accepté de signer la résiliation du contrat avec la FAF et que Belmadi n’a rien paraphé prouve qu’ils étaient déjà sur le chemin de la divergence.
Au fil du temps, l’entraîneur principal a succombé à la centralisation des décisions. C’était dans le prolongement de sa prise d’envergure (anormale ?) sur le plan décisionnel au niveau la scène footballistique algérienne. Le dépassement de fonction était sur un autre terrain. Et c’était l’une des raisons majeures du dysfonctionnement qui a plombé l’équipe nationale… sur le rectangle vert.